Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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La minute musicale : au suivant

vendredi V octobre MMVII

Sur M6/W9, dans l'émission « Popstars » (et oui, le titre n'était pas trompeur, il est bien question de culture avec un grand c), les jeunes postulants au rang d'étoile populaire, après avoir chanté moulte tubes à la mode, se sont essayés à la réincarnation d'au suivant de Jacques Brel.

Que dire sinon que ces jeunes là n'ont guère de crédibilité lorsqu'ils parlent d'un adjudant de mes fesses qu'ils n'ont sans doute jamais eu l'occasion de connaître. L'avantage de l'ancien mode d'éducation, le terre à terre, l'abruti des sanctions collectives, l'humiliant, c'était de donner aux éduqués un sujet crédible de contestation. On se rebelle souvent contre l'autorité, quand on est jeune ; une rébellion fatalement à l'image de l'autorité, que cette dernière soit redoutable, sincère, sévère ou versatile, superficielle et sur-accommodante.

Dans tous les cas, il faux bien reconnaître, après tout, qu'il est cocasse d'entendre un suiveur suivi, dans la chaîne des popstars, clamer qu'il est peut-être « plus humiliant d'être suivi que suivant ».

(PS : un d'entre eux, dénommé Samir si je ne m'abuse, était tout de même crédible)

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« 13 octobre, Laurent Joffrin revoit et corrige   

   29 septembre, De la conscience de soi du déchiffreur »

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