Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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De la conscience de soi du déchiffreur

samedi XXIX septembre MMVII

Fin d'Arrêt Sur Image de France 5 oblige, le déchiffrement (« décryptage » dit-on, par un angliscisme douteux) est à la mode. Ainsi, Paul Amar veut revoir et corriger la copie (sur France 5), un peu comme Philippe Wandel qui fait Pif Paf (sur Paris Première) après s'être plutôt dévoué aux émissions du samedi soir qui ont participé à la célébrité de la chaîne cryptée chiffrée -émissions qui, il est vrai, pouvaient se passer d'explications-, Wandel chez qui David Pujadas, présentateur du journal télévisé de France 2, rappelle l'impérieuse nécessité qu'existent de telles émissions.

Il ne suffit cependant pas de se dire spécialiste du déchiffrement (« décryptage ») pour s'affirmer en tant que tel.

Dans l'émission diffusée ce samedi, Wandel organise un sondage parmi les spectateurs de son plateau quant au journal télévisé qu'ils préfèrent, entre celui de TF1 et celui de France 2. Les spectateurs en masse s'accordent à dire que celui de France 2 est supérieur. Du coup, les assistants de Wandel glosent sur la contradiction qu'il y aurait chez le téléspectateur, qui regarde majoritairement TF1 mais qui préfère France 2, un paradoxe déjà constaté dans un sondage Télérama où les Français disent aimer la chaîne Arté. Mais les spécialistes en question ne pipent pas mot sur l'influence probable sur leur sondage du fait que David Pujadas est présent sur le plateau. Pire, à aucun moment ils ne se posent la question de la représentativité de leur public, public que l'on peut juger suffisamment curieux des questions de déchiffrement des médias pour faire la démarche d'assister à cette émission plutôt qu'au Bigdil.

Il est intéressant de vouloir déchiffrer. Encore faut-il maîtriser les mathématiques, la logique, pour parvenir à un résultat digne de ce nom.

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«  5 octobre, La minute musicale : au suivant   

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