Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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mercredi XIX avril MMVI

Il apparaît déjà normal à certains de financer des terroristes en Palestine (il en a des besoins, le David de la légende urbaine moderne, de quoi le confondre avec Goliath), on peut se demander pourquoi s'arrêter en chemin.

En effet, selon certains « le peuple palestinien se trouve victime d'une stratégie des autorités israéliennes, confortée[s] par les décisions de l'Union européenne et, auparavant, l'attitude de la communauté internationale, visant à l'isoler politiquement et physiquement, à le soumettre à une pression militaire intensifiée, à l'étrangler économiquement, à le pousser au désespoir » (lien).

On lui en fait des choses à ce peuple, lorsqu'on refuse de continuer à envoyer des fonds (1000 millions de dollars en 2005, lien) aux Hamas qui déclare que « cessez-le-feu ou pas, la possibilité de mettre en oeuvre de nouvelles attaques contre les israéliens ne sera pas abandonnée » (« ceasefire or no ceasefire, it will not give up the option of mounting more attacks on Israelis », lien). Il est donc du domaine de l'imaginable pour certains que l'Europe et les États-Unis financent indirectement des attentats. Drôle de conception du bon usage des deniers publics.

Bien entendu, on peut imaginer que l'arrivée au pouvoir du Hamas va l'addoucir par la confrontation à la réalité. Cela reste très hypothétique, étant donné qu'affirmation est faite que « la charte du Hamas, qui inclue l'objectif de détruire l'État juif, ne changera pas » (« the Hamas charter, which includes the objective of destroying the Jewish state, will not change », lien). La théorie de l'adoucissement des extrêmes par l'exercice du pouvoir est quelquefois validée, elle ne le fut pas concernant les bolchéviques russes ni concernant le FLN algérien. Or le Hamas semble plus proche de ces groupuscules là que du Front Populaire français en 1936.

Qui est donc persuadé que financer des terroristes, pas même des ex-terroristes comme Arafaf mais bien des individus admettant qu'ils envisagent encore avoir recours à l'assassinat en masse, puisse être souhaitable ?

On y trouve des associations dont le nom ne m'inspire rien mais dont la coloration me semble flagrante : Association des combattants de la cause anticolonialiste (ACCA), Association France-Palestine-Solidarité (AFPS), Association des jumelages France-Palestine (AJFP), Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP), Comité Paix Palestine-Israël de Saint-Denis (CPPI), Comité de vigilance pour une paix réelle au Proche-Orient (CVPR-PO), Coordination des comités Palestine d'Ile-de-France, etc.

On trouve ensuite des associations bien connues dont le soutien à des groupuscules terroristes n'est guère surprenante : Ligue communiste révolutionnaire (LCR), les Verts, Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Collectif des musulmans de France (CMF), etc.

Je m'attendais à voir ces olibrius là, ils sont toujours très fort pour agir en totale conformité avec les a priori que je nourris à leur endroit.

Je suis plus étonné de voir associé à tout ceci l'Association pour la taxation des transactions financières et l'aide aux citoyens (ATTAC) et la Confédération générale du travail (CGT). Non pas qu'ils soient toujours d'une suprême finesse mais j'ai du mal à percevoir pourquoi ils pourraient vouloir soutenir des terroristes.

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