Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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Le racisme anti-blanc dans Arrêt Sur Images

lundi XVIII avril MMV

Je n'ai pas découvert l'existence d'un phénomène de racisme (qui n'est d'ailleurs pas uniquement anti-blancs) parmi une partie des jeunes d'origine immigrée en regardant Arrêt Sur Image l'autre jour - j'ai déjà traîné mes guêtres dans un Lycée d'Enseignement Professionnel. Je n'ai pas découvert l'existence d'un groupe de sociologues, nommé CLARIS, prêt à jouer les négateurs de toute violence dès lors que en sont accusés des jeunes d'origine immigrée en regardant Arrêt Sur Image l'autre jour - j'avais déjà vu l'émission portant sur les viols collectifs dans les banlieues, où un autre individu ce groupe était venu faire une profession politique en prétendant s'exprimer en tant que scientifique.

C'est en allant, après l'émission, sur le forum d'ASI que j'ai fait une découverte.

Je n'ai pas découvert que la haine des flics est si courante dans la population qu'il ne fallu qu'une poignée de messages pour qu'apparaissent des propos suggérant que finalement les jeunes agresseurs étaient aux ordres de policiers - je lis la presse régulièrement.

Non, ce que j'ai découvert, c'est l'existence d'une véritable pensée judéophobe que je croyais anecdotique et enterrée depuis longtemps. Moi qui ne suis pas sioniste pour un sou, particulièrement méfiant vis-à-vis de toute structure communautaire, j'ai été consterné à la lecture des messages de haine adressés à l'association Hachomer Hatzaïr (décrit par ASI comme « mouvement de jeunesse israélien ») à l'origine de l'appel contre le racisme anti-blanc. Qu'on soit d'accord ou pas avec la forme ou le fond de l'appel, peu importe : que certains osent dire que le débat n'a pas lui d'être sous prétexte que, selon eux, cette association est ultra-communautaire et raciste (alors qu'elle peut, d'ailleurs donner des exemples d'actions qui franchissent sans discussion les barrières communautaires -- rencontres et voyages sur la thématique du génocide rwandais) dépasse littéralement mon entendement. Les gens de confession juive n'ont-il plus le droit de cité ? Est-il tolérable de juger ce qu'ils ont à dire non pas pour ce dont il s'agit mais selon leur identité ?

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« 22 avril, Stratégie ou idiotie ?   

   17 avril, Hervé Gaymard au Royaume-Uni »

1. huhuhu

"les gens de confession judaïques n'ont-ils plus le droit de Cité" très bon comme jeu de mot. Je ne sais pas si c'était volontaire, mais c'est assez marrant.

Dans une veine similaire, suite à des actes antisémite commis à bruxelles dans un quartier assez défavorisé, un homme politique avait expliqué que le terrain était assez propices à de tels actes, avec d'un coté des quartiers défavorisés à population magrébin (proche d'une gare en travaux, bonjour glauquitude) "et la synagogue qui est à un jet de pierre"

Posté le 12.12.2005 à 16h35 par Lledelwin

2.

Non, je dois dire que je n'avais pas prémédité ce jeu de mot. Bien vu :)

Posté le 5.01.2006 à 13h51 par Marcel Patoulatchi
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