Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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Justice ou pédagogie II

lundi XXVIII février MMV

Mon billet du 5 février ne fut pas du goût de tous. À en croire certains, j'aurais rêvé la confusion pratiquée par la juge des enfants entre victime et accusé.

L'auteur du documentaire, Christophe Nick, invité sur le plateau de l'émission arrêt sur images du 13 février confirme pourtant, bien malgré lui, mon propos, en déclarant « là où elle [la juge des enfants] est très forte c'est qu'elle ne voit pas les choses en termes de bourreaux et de victimes ». Or le fondement de la Justice, c'est de sanctionner les auteurs d'infractions, c'est de reconnaître aux victimes ce statut.

Pour Christophe Nick, il s'agit d'Humanité de ne pas voir les choses en termes d'auteurs d'infraction (« bourreau ») et de victimes. Peut-être. Sans doute. Mais lorsqu'un magistrat, en robe, commente ses jugements, cela apparait comme un message de la Justice ; pas comme l'expression des sentiments personnels d'un individu qui, dans la vie, est magistrat. Or il ne peut avoir de Justice si pour une infraction donnée on refuse de reconnaître à la victime son statut de victime, si pour une infraction donnée on refuse de reconnaître au coupable incontesté le statut de coupable.

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«  2 mars, Détournement de procédure ?   

   25 février, Erreur de jugement »

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