Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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Un attroupement et du « désamour »

samedi XXI avril MMVII

Hier, un peu moins d'un millier de policiers ont fait une marche à Paris en hommage au dernier fonctionnaire de police qui soit décédé au cours d'une intervention de police impliquant des individus de banlieue à émeutes.

Si la sincérité de la plupart des participants à cet attroupement n'est pas douteuse, ce qui était prévisible se produit déjà : la récupération politicienne de l'évènement en période électorale. Ainsi, aujourd'hui, dans Libération, cette marche est l'occasion d'une énième critique des « primes au résultat », « défaut d'encadrement », cette marche est l'occasion d'affirmer « le désamour de la population pour la police, à cause de la politique de "répression" » (lien).

Les mêmes propos auraient-ils été tenus si cette marche avait été réalisée à propos d'une viol d'une gardien de la paix commis il y a peu alors qu'elle quittait son commissariat pour rentrer chez elle à l'issue de sa vacation ? Ou l'indécence de tels hors-sujet aurait-elle été suffisement flagrante ?

Ces faits criminels sont-ils caractéristiques d'un « désamour » à l'endroit d'un corps ou d'un mépris généralisé à l'encontre d'autrui et, naturellement, à l'encontre de ceux qui incarnent la force publique aux services de tous, c'est à dire cet autrui, et non du soi insolent omniprésent chez certains ?

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« 22 avril, L'entre deux suffrages   

   15 avril, À la recherche du présent perdu (dans la campagne présidentielle) »

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