Dans un an
lundi X juillet MMVIDans un an, je ne voterais pas PS. Et pourtant, je déteste le programme qui fut mené par l'UMP depuis que l'UMP existe, dans tous ses volets sociaux.
Mais trop c'est trop. Je suis démocrate et je ne peux cautionner un parti qui bafoue la démocratie, en se déclarant « évidemment solidaire de toutes les mobilisations citoyennes » visant à empêcher l'application des lois de la République (lien).
Indépendemment de ce que je peux penser ou pas de ces lois (ou pas, car je n'ai pas d'avis tranché sur le thème de l'immigration), je ne peux cautionner un parti qui fait le choix de revendiquer pour chaque citoyen le droit de refuser de se plier à la Loi en fonction de ses opinions. Désormais, de par les propos de Julien Dray, le PS ne reconnaît plus la souveraineté du Parlement. Le PS a quitté le champ de la démocratie et ouvert la porte à l'arbitraire, en méconnaissant le fait que « la Loi est l'expression de la volonté générale » (Droits de l'homme et du citoyen de 1789) et que les partis « doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie » (Constitution de 1958).
« Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît » disait Audiard. Au nom de quoi fera t-on appliquer les lois futures du PS, puisque désormais le PS reconnaît que l'application de la Loi se fait au bon vouloir de chacun ?