Olivier Bertrand où l'incarnation du journalisme sans rigueur
samedi XVIII mars MMVILe 16 mars, je décortiquais un lamentable article de Libération, signé Oliver Bertrand, traitant de l'homicide du 4 mars dernier d'un père de famille algérien à Oullins (lien). Je soulignais en l'occurrence l'attitude quasi-systématisée de « défiance à l'encontre de la police, qu'on accuse de « bâcler » son travail, un travail n'étant pas fait « proprement », parle « des errements de l'enquête » ; qu'on accuse au mieux d'être incompétente, au pire d'être malhonnête ».
Aujourd'hui, Olivier Bertrand réitère. Il nous pond un nouvel article sur l'affaire (lien), mais, comme si de rien n'était, nous apprend que la police a arrêté le meurtrier présumé, qu'elle avait même « dès le lendemain du meurtre [...] perquisitionné l'appartement où vivait le meurtrier présumé ». Ce qui dément parfaitement sa théorie précédente de police incapable ou malhonnête.
Va t-il faire son mea culpa ?
Et bien non, en dépit de tout ce qu'il raconte dans son nouvel article, qui montre que, contrairement à ce qu'il prétendait il y a deux jours, l'affaire n'a pas été « traitée par dessus la jambe », même si c'était « l'impression » de la famille de la victime qu'il s'est empressé de relayer sans intelligence, il conclue par « après les ratés du départ, la justice veut avancer rapidement ».
Et bien je vous le dis, monsieur Oliver Bertrand, vous n'avez manifestement aucune leçon à donner à ces policiers en matière d'incompétence ou de malhonnêteté. Errare humanum est, perseverare diabolicum.
1.
Peut pourriez vous etre plus indulgent ? ne faites vous jamais d'erraurs ?