Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

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Sécurité routière à deux vitesses

mercredi XXIII mai MMVII

Constatant l'évidence, selon une tournure de phrase aux airs populaires, Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat chargé des transports, affirme que les « panneaux [avertissant des radars automatiques] ne sont pas de la sévérité totale parce que l'on voit bien que les automobilistes diminuent leur vitesse et dès que la zone est terminée, ils rappuient sur le champignon » (lien). La lucidité convierait à préciser que ce n'est pas le simple panneau qui provoque cet effet, mais le radar lui-même. En effet, l'autochtone sait bien où se trouve le radar, il n'a guère besoin du panneau pour cela.

Mais est-il acceptable de nos jours de constater la défaillance en matière de sécurité routière -défaillance par rapport aux promesses qu'on voulait lui faire tenir- d'un dispositif néanmoins, généralement, attractif en terme financiers ?

Apparemment non. Ainsi, se propose t-on de « supprimer ces panneaux » indiquant la présence d'un radar, sans remettre en cause l'approche du tout radar, sans se demander si sécurité routière est forcément et toujours affaire de vitesse.

On précise, tout de même, qu'on pense « maintenir une information publique dans les journaux, les cartes routières et les GPS ». De quoi faire la joie du pauvre touriste circulant dépourvu de GPS.

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