Un diable dans la glotte ?

« Derrière un ballon de riesling moitié-vide moitié-plein, naviguons d'une digression à l'autre, devisons de l'actualité judiciaire, politique, culturelle ou tout simplement et largement sociale... en tentant d'échapper aux sentiers balisés de la bien-pensance, sans s'interdire de remarquer qu'on peut aussi aisément être le bien-pensant d'un autre. »

.

Ici :

Ailleurs :

Un fiasco comme prétexte / Le lobbyiste et l'idéaliste

mercredi XXX août MMVI

Vous êtes aujourd'hui gratifiés de deux billets : le premier traite de l'actualité judiciaire (Un fiasco comme prétexte), le second relate ma découverte du concept de lobbyisme professionnel (Le lobbyiste et l'idéaliste).


Selon un magistrat instructeur, Richard Pallain, en conséquence de l'affaire d'Outreau il serait justifié d'enregistrer les interrogatoires de garde à vue mais pas les interrogatoires de juge d'instruction.

Il y'a de quoi trouver cette assertion surprenante, pour ne pas dire discutable. Car, enfin, qu'est-ce que l'affaire d'Outreau ? C'est l'affaire d'une instruction faite à charge. C'est l'histoire d'une information judiciaire qu'un magistrat à manifestement mal gérée. Le temps de la garde à vue dans ces procédures correspond au néant. 24, 48 heures, en début de procédure, n'expliquent en rien le fiasco d'une procédure ayant complètement dérapé.

Devant la commission d'Outreau, certains innocentés ont souligné avoir passé un sale moment en garde à vue. C'est triste, bien entendu. Mais le principe de la garde à vue n'est pas d'être un moment courtois où l'on échange des mondanités. De fait, une garde à vue ne pouvant être opérée que contre des individus soupçonnés d'avoir commis ou tenté de commettre une infraction grave, il s'agit d'un moment délicat et difficile pour le mis en cause, qui sera confronté aux indices justifiant sa mise en cause. Ce moment à toutes les raisons d'être mal vécu. Mais qu'on ne dise pas qu'Outreau s'est joué en garde à vue, c'est tout simplement pas du ressort de la garde à vue. Ce n'est pas la garde à vue qui a constitué l'ensemble de la procédure telle que présentée en cours d'assises, ce n'est pas la garde à vue qui a imposé que l'on maintienne en détention provisoire des individus pendant une durée extrême. Lors d'une instruction judiciaire, l'ensemble de la procédure est faite et décidée par le juge d'instruction ; lorsque les policiers interviennent, ce n'est pas de leur chef mais sous commission rogatoire ; les mis en examen (ceux qui sont placé en détention provisoire) ne peuvent être interrogés que par le juge d'instruction (les interrogatoires policiers se sont donc forcément situé en amont de la mise en examen).

Doit-on filmer les interrogatoires de garde à vue ? Pourquoi pas. Cela permettra sans doute d'éviter que certains olibrius, à l'heure du procès, inventent des fictions sur le déroulement de leur garde à vue. Cela évitera aussi que des olibrius sous l'uniforme franchissent les bornes de la déontologie. L'inconvénient, néanmoins, c'est que la présence de la caméra risque de refroidir certains mis en cause qui autrement auraient été plus prolixes.

Mais si on filme les interrogatoires de garde à vue, rappelons-nous que le point de départ, c'est l'affaire d'Outreau. Or, pendant cette affaire, seul le magistrat instructeur fut épinglé pour des pratiques d'interrogatoire discutables, ne permettant pas de soulever les éléments à décharge (« adoption de méthodes d'investigation peu propices à l'émergence d'éléments à décharge Â» selon les termes du Conseil Supérieur de la Magistrature, lien). C'est donc le cabinet du magistrat instructeur, seul maître à bord au contraire des policiers travaillant en équipe, qu'il importe avant tout de filmer. En conséquence, il y a de quoi s'étonner de lire Richard Pallain déclarer « devant le juge, la caméra est inutile puisque l'avocat est là. Ou alors, c'est nier son rôle Â» (lien). L'avocat était bien là, pendant l'affaire d'Outreau. Manifestement, il n'a pas efficacement rempli son rôle. Manifestement, c'est là que la caméra aurait pu jouer un rôle.

Richard Pallain dit ensuite, toujours à propos de l'enregistrement des interrogatoires du juge d'instruction, « Peut-on vraiment éviter un nouvel Outreau grâce à ce dispositif ? Je pense que non. Un enregistrement chez le juge n'aurait sans doute rien changé au déroulement de cette instruction Â». Il a peut-être raison. Mais alors, pourquoi soutien t-il l'idée de filmer les interrogatoires de garde à vue ?

Il précise sa pensée : « Tout repose sur des déclarations, un climat. La confrontation chez le juge contient des scènes dramatiques qui provoquent parfois le déclic chez le suspect. Il déroule alors son histoire dans l'intimité du cabinet d'instruction. La présence d'une caméra dans ces moments intenses de vérité va tout aseptiser. On va tuer la relation humaine par excès de formalisme Â». Tout ceci est vrai aussi pour la garde à vue.

S'il a raison, c'est qu'en fait de réforme relative au fiasco d'Outreau, il s'agit de mettre en place une mesure de surveillance de la police, au détriment de son efficacité. Le procédé, l'utilisation d'un fiasco judiciaire comme prétexte, est pour le moins insultant pour les fonctionnaires de police. Or, il convient de ne pas oublier qu'une minorité des affaires font l'objet d'une instruction. Ajouter de la défiance à l'heure de la méfiance et risquer de réduire l'efficacité des services de police, voilà un drôle de choix pour un gouvernement régulièrement décrit comme sécuritaire par l'opposition.

L'affaire ne semble pas encore jouée. Heureusement, il existe un ministre, et non des moindres, pour rappeler que « l'affaire d'Outreau révèle avant tout un dysfonctionnement chez les magistrat Â» (lien - le propos est prêté à « l'entourage Â» du ministre en question). Le clou du spectacle, c'est tout de même d'apprendre « qu'il n'y a pas 10 % des avocats qui soient favorables Â» à ce qu'on l'on filme ce qui se passe dans le cabinet du juge d'instruction, laissant tout à fait songeur sur le sens réel des revendications portées sur le régime de la garde à vue au prétexte de l'affaire d'Outreau.


Tombé sur le profil d'un utilisateur d'AgoraVox époustouflant, j'ai eu l'occasion de me déniaiser. Époustouflant disais-je, ce profil. En effet, le dit utilisateur y publie son cursus presque détaillé, allant jusqu'à préciser la mention obtenue au baccalauréat (lien). Cette mise-en-bouche pour le moins orgueilleuse ne manqua pas de me donner envie de consulter son blog, pour voir où cette piste pouvait mener. Et c'est ainsi que j'ai découvert qu'il existe, à Bruxelles, des « lobbyistes et spécialistes en intelligence économique Â» (lien).

Contrairement à ce que l'on pourrait supposer, le lobbyiste ici n'est pas idéaliste, ni même politisé. C'est un individu qui « pratique [...] l'influence auprès des décideurs publiques [sic] Â» sans que le sens de son influence corresponde à des aspirations politiques, à une pensée élaborée. Non, il s'agit d'un mercenaire d'un genre nouveau, un mercenaire qui a laissé son fusil d'assaut au vestiaire.

Ce mercenaire analyse, avec brio (il faut le reconnaître), des cas de crises médiatiques.

Il analyse notamment l'affaire Gaymard (Ce ministre qui exhortait les fonctionnaires à se serrer la ceinture en se faisant payer par la Nation un appart à 15000 € par mois lien) qui pour lui est « paradigme de la mauvaise gestion de crise, témoigne peut-être aussi d'une carence spécifiquement française par rapport à la vie politique dans les pays anglo-saxons : la relative faiblesse du département des affaires publique Â» (lien).

Ce monsieur à sans doute raison.

Mais ce monsieur est un ennemi de la démocratie. Son mercenariat, son art de marchand de carpettes, fait que concrètement il propose des solutions pour réduire l'exigence qu'une démocratie représentative peut avoir à l'égard de ses élus. Il ne se pose pas la question du sens démocratique de ce qu'il propose : c'est un colporteur de paillassons, cette question est pour lui hors-sujet. C'est pourtant grave : il tente de faire de la vie politique une farce médiatique.

Je maintiens une proposition précédente : aucun ministère ne devrait disposer d'un service de relations publiques (lien). Un élu disposant d'un mandat public, tout comme un service public, devrait être évalué sur pièce, et non pas utiliser les deniers publics pour interférer sur la perception publique de leurs actions.

À court terme, j'ai sans doute tort, face aux camelots de tapis lobbyistes. À long terme, c'est à chacun de mesurer s'il est prêt à assumer ce que signifiera la fin de la démocratie, avec peut-être des immodérés comme Olivier Besancenot ou Marine Le Pen au pouvoir - les dernières élections présidentielles n'ont-elles pas démontré à qui profite la crise de la représentation ?

.

« 31 août, Le succès de maître Vergès   

   29 août, Un pro-israelien qui n'en a cure d'Israël Â»

1. Rendez-vous dans 10 ans

A noter que ce type "époustouflant", je suis bien d'accord avec vous, est un tout jeune loup aux dents longues qui vient à peine de finir ses longues et brillantes études (si si, franchement c'est facile d'ironiser mais une mention très bien à un bac littéraire ça impressionne). Il se présente manifestement à nous avec la force de ses certitudes qui caractérise souvent les jeunes gens qui ont eu une formation "prestigieuse", en tous cas une formation où on leur explique à quel point il font partie de l'élite : je serais très curieuse de voir ce qu'il pensera de tout ça dans 10 ans, après s'être pris les petites ou grosses claques que nous prenons tous... et s'être rendu compte (en tous cas, espérons-le pour lui) que non, la vie est une chose réelle, et pas juste une représentation, et que défendre le blanc ou le noir a des vraies conséquences. Qui sait, ce jour-là il choisira peut-être ses combats !

Posté le 30.08.2006 à 12h09 par Alx

2. Droit de réponse du marchand de tapis à l'amateur de riesling


Ce message s'adresse à tout les commères du blog de Marcel Patoulatchi.

Si vous désirez mieux connaître mes positions sur le sujet, reportez-vous à l'adresse suivante : <lien>

A vrai dire, la seule chose que je regrette, c'est d'avoir mis de manière assez prétentieuse mon CV en ligne. Je vais le retirer. Par ailleurs, certains s'en servent pour mieux me décrédibiliser. Je préfèrerai que les intéressés se concentrent davantage sur l'article plutôt que sur l'auteur.

Le marchand de tapis

Posté le 30.08.2006 à 12h28 par IE-Lobbying

3. Si j'avais un uniforme ou une cause à rallier

Cher détaillant de tentures,

Il ne s'agissait pas réellement d'une entreprise de décrédibilisation. Ce n'était pas non plus focalisé sur vous en tant que personne mais sur l'activité que vous présentez.
Vous semblez très crédible dans votre activité.

Le seul point critique à mon sens, c'est le sens même de votre activité.

Je ne m'étend pas, je pense qu'Alx à dit tout ce qu'il pouvait y avoir à ajouter.

Posté le 30.08.2006 à 13h18 par Marcel Patoulatchi

4. !!!!

@ Le marchand de tapis: !!! Et oui je suis assez étonné de cette réaction qui me semble pour le coup, stratégiquement peu adéquate. Répondre à une attaque, c'est reconnaitre l'adversaire comme ayant quelque chose à nous dire...L'ignorer est à mon avis une meilleure manière de le disqualifier.

@l'amateur de riesling : je suis assez surpris de votre surprise. Lobbyiste est un métier. par conséquent il participe de la délégation de compétence comme le mercenaire...comme le boulanger. Après, tout dépend du bien fondé du métier.
Vous dites : <I>"Je maintiens une proposition précédente : aucun ministère ne devrait disposer d'un service de relations publiques Un élu disposant d'un mandat public, tout comme un service public, devrait être évalué sur pièce, et non pas utiliser les deniers publics pour interférer sur la perception publique de leurs actions.</I>. "Juger sur pièce" me semble être une idée bien positiviste. Comme si l'aperception de l'exercice d'un métier n'était pas subjective et donc conflictuelle. Tout métier tend à se promouvoir et à se présenter tel qu'il voudrait bien qu'on le voit. Le problème est de savoir s'il convient de déléguer à un autre acteur professionnel cette promotion avantageuse avec les risques de ne plus contrôler les moyens et les objectifs.Et là c'est effectivement un débat.

Posté le 30.08.2006 à 13h58 par le passant

5.

Cher Passant,

Vous invitez notre ami négociant en paillasses à me voir en « adversaire » qu'il faut « disqualifier ». Voilà une belle entrée en matière !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que vous ne faites pas la part belle au débat.

Pour vous, par exemple, ce qui compte n'est pas qu'un métier soit vu comme il est pratiqué, mais qu'il soit vu comme le pratiquant voudrait qu'il le soit.

De fait, cet état d'esprit implique de voiler la pratique si elle n'est pas conforme à l'image voulue.

Lorsque cela concerne des professions privées, il me semble que ça ne pose pas un problème social monstre. A chacun de voir ce qu'il voit et comprend de ce qu'on lui montre ; s'il ne comprend pas, ce n'est pas grave, il n'est pas obligé de consommer.

Il en va autrement avec un élu, c'est-à-dire un individu dont le pouvoir, dont l'emploi, est entièrement dépendant des électeurs.

Je ne dirais pas que « juger sur pièce » est une idée positiviste : je suis ringard et, du coup, pour moi, le positivisme est un courant idéologique du XIXème siècle défendant l'idée que la science peut tout expliquer. Aussi, je ne goûte guère à l'hyper-relativisme. Pour moi, tout ne se vaut pas, et le fait que l'objectivité absolue n'existe pas n'implique pas que l'objectivité ne doit pas être considéré comme objectif. Mais je suppose que vous vouliez simplement dire que je suis optimiste, ou en tout cas idéaliste.

L'idéalisme n'est pas pour moi une insulte. Il me semble essentiel, concernant toute activité publique, que ce soit de l'ordre du mandat électif ou du fonctionnariat, de se focaliser sur le réel du travail effectué au nom des autres. Tout ce qui fausse la compréhension du travail fait est un mensonge fait au mandat donné, donc une trahison des mandataires. Peu importe au fond que ce soit fait par les concernés ou que l'acte soit délégué. Si les élus et les fonctionnaires veulent sans doute donner une certaine image de leur action, tout ce qui pour ce faire impose d'oublier la réalité de leur action est néfaste. La fonction publique n'est pas une entreprise privée : le citoyen est toujours client, le mandaté lui doit systématiquement des comptes pour ce qu'il fait en son nom.

Nier cela, c'est nier la démocratie. Et nier la démocratie, ce n'est pas qu'une activité professionnelle, c'est une pensée politique.

J'ajoute que les élus en France s'entourent de plus en plus de « communicants ». Pourtant, le taux d'absention est de plus en fort. Est-ce sans lien, lorsque les gens ne votent pas et qu'ils disent en même temps que les élus sont des charlatans ? On nous présente souvent comme normaux des modèles d'échec patent.

Je conçois bien que mon propos ne risque pas de recueillir la moindre adhésion de votre coté, dans la mesure où je n'adhère pas moi-même est au culte de l'apparence, au sacrifice du réel, qui empêche tout débat, dans la mesure où le débat n'est plus vu outil d'amélioration de l'existant (du réel) mais comme situation de crise (à faire disparaître au plus tôt).

Posté le 30.08.2006 à 14h33 par Marcel Patoulatchi

6. <lien>

Cher amateur de riesling,

je crois que vous vous méprenez totalement sur mon propos.
Pour ce qui est de mon adresse au marchand de tapis, c'était avant tout un trait d'humour (l'avocat du diable qui est dans votre glotte en quelque sorte).
Pour le reste, il ne s'agit pas pour moi de prôner la duplicité. Il s'agit d'avoir un regard un peu sociologique de la chose. De Bourdieu (même si je ne suis pas un bourdieusien inconditionnel), j'ai tiré que l'objectivité était une construction sociale et que le rôle de l'analyste était de s'interroger sur les conditions de cette construction..pas de prendre pour argent comptant le discours de l'acteur social qui est toujours illusoire (ce qui ne veut pas dire mensonger). Dit autrement, dans la langue d'un Jean gagnepain, tout métier est à la fois délégation et appropriation d'un champ de compétence et c'est cette appropriation qui conduit à cette "logique pratique" de l'acteur. Je vous renvoie à mon blog pour un approfondissement de cette idée et notamment à cet article <lien>

Cordialement

Posté le 30.08.2006 à 16h16 par le passant

7.

Expliquer en langage sociologique est si souvent synonyme de justifier qu'il m'avait semblé que vous présentiez cet emploi de « lobbyiste » comme un emploi anodin.

Je n'avais pas non plus saisi la tonalité humoriste de votre adresse à l'épicier en parures de sol, un grand classique de la communication par écrit. :)

J'ai lu votre article, une intéressante mise en perspective du concept de délégation de pouvoir. Néanmoins, dans le cas des élus et des fonctionnaires, ce que je conteste, ce n'est pas tellement le fait de déléguer, c'est le fait d'employer quelqu'un pour communiquer, alors que je pense que les institutions n'ont pas à communiquer autrement que par leurs propres actes. Les élus et les fonctionnaires ne sont pas mandatés par les citoyens pour qu'ils déguisent leurs propres erreurs !

Quant à l'idée que l'objectivité n'est que construction sociale, je retrouve bien là la patte de ce sociologue qui ne s'encombrait pas de nuance. Le concept d'objectivité est une construction sociale en ce sens que tout concept est une construction humaine et que toute construction humaine apparaît dans un contexte social. Néanmoins, le sens même du concept est de tenter de dépouiller une chose du contexte social, le sens même du concept d'objectivité est de refuser la subjectivité : la refuser, et non pas la nier. Dans cette perspective, mis à part poser le fait que l'objectivité parfaite n'existe pas, puisqu'on n'est jamais maître de tous les paramètres qui nous permettent de prendre connaissance d'une chose (que donc il reste une part incontrôlée, faisant que notre compréhension n'est pas parfaite insoupçonnable, mais en partie subjective), il est absolument contre-productif de rejetter l'objectivité en bloc, puisque l'objectivité est tout de même un outil génial lorsqu'on s'en sert comme objectif. C'est à dire lorsqu'on admet qu'il y a une part de subjectivité en tout mais que néanmoins on va tâcher d'essayer de la réduire.

Cet état d'esprit me semble capital en toute démarche où la vérité n'est pas indifférente. C'est vital en sciences humaines, c'est vital en matière de justice. Ce qui compte n'est pas tant de savoir si on arrive à connaître toute la vérité, rien que la vérité, dans sa totalité, mais de savoir si on arrive à des bribes de vérités suffisante pour tirer des conclusions.
Donner dans l'hyper-relativisme, nier qu'il puisse avoir des constats objectifs, c'est nier l'idée même qu'il existe une vérité, une réalité, vers laquelle tendre. C'est l'ennemi de la compréhension du monde et de ses situations.
Mais là, je m'égare et aborde un thème bien différent.

Posté le 30.08.2006 à 19h36 par Marcel Patoulatchi

8. Richard Pallain

A propos de Richard Pallain et l'enregistrement, voir
"Un drôle de convocation devant un juge d'instruction"
(à partir de la page)
<lien>

Posté le 26.07.2008 à 1h22 par Amgot

9.

Amgot, la grammaire pour le moins décadente du texte que vous invitez à lire ne lui rend pas service. Ceci étant dit, j'entend bien que l'auteur est non-francophone, on ne doit donc pas lui en tenir rigueur.

C'est toutefois un dialogue de sourds et le dénommé RW est difficile à suivre, que ce soit par son maniement de la langue ou la cohérence de ses remarques.
Il commente que « On attend que même le plus novice des juges soit capable d'interroger, par exemple, une droguée dans un état de demi-lucidité ». A vrai dire, l'audition d'une personne n'étant pas en pleine possession de ses moyens, peu lucide, ne saurait être considérée comme fiable.

Le dénommé RW aurait du d'abord écrire son affaire en Anglais, et demander sa traduction par un interprète - voire l'assistance d'un avocat.

Rien dans le texte que vous donnez à lire ne me semble véritablement choquant de la part du magistrat Pallain.


Posté le 26.07.2008 à 16h10 par Enclume des Nuits (auteur du blog)

10. Richard Pallain, Drôle de convocation

A l'attention de M. Eclume :

Vous avez bien montré qu'on ne raisonne pas avec un gallo-romain avec des mots en français. Il faut utiliser un langage 'non-verbal', celui de Waterloo, de Mers el Kebir, de Lucky Luke ! Rappelez que quand les Daltons ne répondent pas aux consignes de Lucky, il lance un rafale à leurs pieds les faisant danser. Ainsi ils comprennent qu'il faut revenir au prison, point.

Vous avez donné aussi exemple que l'esprit de Vichy regne toujours (pardon my Godwin), viz Weisberg Amgot, comment des Juifs ont été nié la justice, quand ils ont parlé avec un français inélégant.

En moquant mes lacunes d'expression en français vous avez eviter un dilemme moral sur non seulement la justice pour un detestable entrepreneur, voir capitaliste, mais aussi des emplois nobles pour beaucoup des jeunes demunis en France. L'affaire est bien présentée dans les six pages de la plainte, mais Pallain insiste sur une explication verbale, interrupue par ses non sequiturs, eg "Vous etes viré par Syncronic ? Je peux comprende maintenant qu'il ne veut autre qu'un aveu : que je mène une plainte abusive, tout autre est "incoherant".

Bon, Pallain est passé avec JM Hayat au TGI clef de Nanterre, ensuite à Papeete (comme recompense ou limogeage ?).

> "l'assistance d'un avocat"

J'avais utilisé des "bons" avocats français qui ont transformé ma défense probante en rien, évidement pour pas contrecarrer des bons gallo-romains quand ils utilisent des fausses attestations pour reclamer d'avoir financé l'intgralité du développement de mon oeuvre (en utilisant mon nom et oeuvre pour recolter plus que €1.000.000 de fonds public de développement), ses avocats cachand de moi les documents présentés da

Posté le 7.02.2012 à 23h02 par Syncronic

11. Richard Pallain, Drôle de convocation

A l'attention de M. Eclume :

Vous avez bien montré qu'on ne raisonne pas avec un gallo-romain avec des mots en français. Il faut utiliser un langage 'non verbal', celui de Waterloo, de Mers el Kebir, de Lucky Luke ! Rappelez que quand les Daltons ne répondent pas aux consignes de Lucky Luke, il lance une rafale à leurs pieds les faisant danser. Ainsi ils comprennent qu'il faut revenir à la prison.

Vous avez donné aussi exemple que l'esprit de Vichy règne, viz Weisberg Amgot, comment vos chers aînés ont nié aux Juifs la justice, quand ils ont parlé un français inélégant.

En moquant mes lacunes d'expression en français vous avez éviter un dilemme moral sur, non seulement la justice pour un détestable entrepreneur, voir capitaliste, mais aussi des emplois nobles pour beaucoup des jeunes démunis en France. Des lecteurs de votre message, les fanas du ‘regard bovin’, vont être très reconnaissants pour votre contribution. L'affaire est bien présentée dans les six pages de la plainte, mais Pallain insiste sur une explication verbale, interrompue par ses non sequiturs, eg "Vous êtes viré par Syncronic ? Je peux comprendre maintenant qu'il ne veut autre qu'un aveu : que je mène une plainte abusive, tout autre est "incohérent".

Bon, Pallain est passé avec JM Hayat au TGI clef de Nanterre, ensuite à Papeete (comme récompense ou limogeage ?).

> "l'assistance d'un avocat"

J'avais utilisé des "bons" avocats français de souche qui ont transformé ma défense probante en rien, évidement pour ne pas contrecarrer des bons gallo-romains quand ils utilisent des fausses attestations pour réclamer d'avoir financé l’intégralité du développement de mon œuvre télématique (en utilisant mon nom et œuvre pour récolter plus que €1.000.000 de fonds public de développement), ces avocats cachant de mon vu les faussetés présentées dans les tribunaux.

> "Rien dans le texte que vous donnez à lire ne me semble véritablement choquant de la part du magistrat Pallain."

Pas choquant si on connaît la bassesse du système judiciaire en France. Il y a des liens aux quatre articles pour clarifier les enjeux.

<lien>

Posté le 8.02.2012 à 0h30 par Syncronic
Pseudonyme, nom :

Adresse (url, courriel) :

Titre du commentaire :

Commentaire :

Retour à l'index